Le lecteur, qui en sera aussi l’auditeur à son gré en voiture ou lumière éteinte au coin du feu ou bien parce qu’il veut reposer ses yeux, trouvera dans ce Discotexte 7 textes ou nouvelles qui se partagent entre rêve et causticité.
L’auteur a confié à G.G., son complice, le soin d’en enregistrer 5 et n’en dit lui-même que 2, dont le rythme et le ton lui sont propres...
Entre ironie, révolte et mélancolie, ce sont là des fictions qui, pourtant, sont intimes.

Projet désespéré ; Le petit garçon qui a perdu le boulevard Saint-Germain ; Noémie ou le double regard ; SUICIDE ; Sens an sans sens ; Sursauts ; NOUS CONSTRUIRONS DES RUINES. ... tels sont leurs titres.
Il reste à lire ce recueil, écouter et puis relire pour bien entendre ce propos rare dans l’oeuvre variée d’un auteur qui a le plus souvent écrit des romans noirs ou satiriques et des essais littéraires ou historiques.

Benjamin Lambert, écrivain, scénariste, éditeur, a publié des romans, sous son nom ou sous pseudonyme, chez plusieurs éditeurs et des essais historiques ou documentaires. Entre autres, chez Librécrit : Grands navigateurs solitaires (en deux volumes), le roman B.O.X.E. un poing sait tout, le Petit livre noir (et rouge) de Mai 1968 (une réflexion rétrospective, quarante ans après) et un vaste ensemble romanesque satirique, le Cycle de la Ville-Pays (en 2007).
Nouvelles ONIRIQUES est pour lui un ouvrage à part : il lui a fallu longtemps pour écrire si court. Ces textes, lui ont demandé, pour certains, plusieurs décennies avant qu’il ne se décide à les publier. C’est l’association du livre et de son enregistrement qui a été déterminante.